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It never gets better anyway [Livre 1 - Terminé]
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MessageSujet: Re: It never gets better anyway [Livre 1 - Terminé]   It never gets better anyway [Livre 1 - Terminé] - Page 2 EmptyLun 30 Juil - 8:43

Ce que me dit Roméo sonna en moi comme une promesse d'amitié. J'en avais tellement besoin à cet instant "T" où tout autour de moi s'effondrait sans me laisser la moindre chose de me raccrocher à quoi que ce soit. D'abord le Prince qui m'en voulait à cause de sa Pomme -cette maudite m'avait fait perdre le regard bienveillant de William !-, puis le renvoi de Raybrandt de la cour, son exil, sa destitution, les regards incisifs guettant ma perte quand tel ou tel shérif m'abordait. Lui, là, paumé dans l'alcool, au moins, ce qu'il disait était vrai.

*Mais s'en souviendrait-il une fois dessoulé ? *

Rien n'était moins sûr... pourtant, je me repassais ses mots encore une fois, dans ma tête, rien que pour moi :

Merci Merc’, t’as été un vrai pote. Je te rendrais la pareille dès que je pourrais.»

que c'était rassurant. Jamais encore auparavant je n'avais ressenti cela. Ce besoin incompréhensible d'un ami. Je ne m'étais jamais plaint de ma solitude, je l'aimais bien, même. J'avais l'impression d'être plus proche de la mort, comme ça... Après tout, que Fontayn pense ou non ce qu'il articulait avec tant de difficulté du fond de ses brumes éthyliques n'avait que peu d'importance. Cà me suffisait pour le moment. Je m'y accrochais comme un naufragé à une planche. Ce que je devais avoir l'air idiot... et lui avait la gorge sèche. Heureusement, il ne demanda que de l'eau. Comme une ombre, je disparu et réapparu bien vite avec un verre plein et une question importante : devais-je l'aider à boire, le poser dans sa main ou sur la table de chevet ? Un instant, je le regardais, calculant les probabilités de réussite de chacune des options et finis par lui présenter le verre aux lèvres.

Merc’ ! Surveille l’heure ! Tu dois pas te mettre en danger ! »

*Il se soucie de moi !!!! *

Je fus heureux, un instant, puis songeais qu'après tout, c'était peut être simplement pour se débarrasser de moi : qui voulait d'un vampire à ses côtés pendant son sommeil ? personne. Une douche froide s'abattit sur mes épaules qui se voutèrent sous l'assaut. Non... je n'avais rien à attendre de ce mec. Il était comme tous les autres, avec ses dehors sympas du type : "j't'offrirai bien un True, mais j'en ai pas.", ce qui marquait sa "bonne volonté" tout en l'assurant que de mon départ.

* Non... il est sincère...*

Je m'accrochais toujours à ça : ce que je voulais être de l'amitié. Mais une amitié ne se construit pas en un jour... il faut du temps. Et après tout, moi non plus je ne sais rien sur lui. Je tentais ainsi de me raisonner par des moyens plus ou moins surprenants. C'est à ce moment là qu'il insista encore et je crus discerner un accent de vérité dans le ton de sa voix, m'y raccrochant. A croire que j'étais un singe dans un arbre à m'accrocher comme ça à tout ce que je trouvais.... Je souris, amusé par l'image, disparu et revins avec un autre verre d'eau que je posais sur la table de nuit :

-
Pour la route...

murmurais-je seulement avant de tourner les talons et de sortir sans un bruit. Lorsque je rejoignis la rue, une bruine glaciale m'accueillit et je fus content de me trouver dessous : j'avais, moi aussi besoin d'une bonne douche. Mes pas silencieux, mon allure furtive... je savais n'avoir aucun droit de me trouver dans ce quartier et m'étonnais d'ailleurs que le taxi ne m'ait pas signalé à la police. Je me mordis la lèvre : moi un commissaire, traqué comme une bête, parqué comme un animal. Une courte révolte s'empara un instant de moi, avant que la réalité ne me rattrape et ne m'assomme à demi : ce qui s'offrait à moi était une éternité de fuite ! l'horreur de la révélation me fit presser le pas et je courus à l'abri de mon studio semi enterré. Là... je pris une douche, chaude, comme pour tenter de réchauffer mon corps, en vain, bien sûr. Après m'être essuyé, j'ouvris mon placard, ôtais les planches du sol, descendis dans mon trou, après avoir tout soigneusement fermé derrière moi. Je dormais dans un cercueil tout simple, sauf que je l'avais peint en noir et garni de coussins, plus de manière psychologique que par réel besoin. j'avais aussi une lampe de poche et une Bible... bien que je ne me réveille jamais en plein jour.

Même mort, on a ses petites manies... alors, à quoi sert l'immortalité ? si ce n'est pour évoluer, s'améliorer, se... je m'endormis lourdement et ne pensais plus à rien.

hrpg : merci beaucoup pour ce topic !!! j'espère que nous nous croiserons à nouveau ?
Anonymous
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MessageSujet: Re: It never gets better anyway [Livre 1 - Terminé]   It never gets better anyway [Livre 1 - Terminé] - Page 2 EmptyLun 30 Juil - 12:30

Un véritable chic type ce Merc ! Accéder à tous ses caprices de cette manière ! Enfin dans ce cas, cela relevait plus du besoin que d’une lubie quelconque mais bon tout de même, il appréciait le geste. Le voleur s’aperçut alors qu’il n’avait pas préciser quel armoire renfermait ses verres, il s’apprêtait à lui signaler l’emplacement quand le buveur de sang revint déjà récipient et contenu dans la paume. Efficace, service optimisé ! Hé ben, ses morts vivant étaient plutôt impressionnants. Camille se demandait si ses mains parviendraient à tenir le contenant sans trop trembler – il fallait franchement avouer qu’il ne pariait pas trop sur sa coordination défectueuse de mouvements. A nouveau, Mercutio anticipa cette pensée en le faisant boire. Etrange cette situation définitivement, il se sentait comme un chérubin maladroit. En même temps, il agissait comme un véritable enfant cette nuit – ou comme un incroyable crétin à vous de voir. Le liquide roula agréablement dans son œsophage effaçant irritation de ce dernier. Il se sentait un peu mieux, merci. Son invité repartit pour revenir avec une seconde tournée mais cette fois-ci, il la posa sur sa table de chevet. Attentionné et prévoyant, finalement il avait raison, il ferait une bonne nounou ! Faudrait peut-être lui dire de se recycler non ?

« Merci pour tout ! Fais attention à toi mon vieux!»

Oh bien sûr, il avait compris qu’il n’allait pas traîner – d’ailleurs ses dernières paroles en sont la preuve. Mais de là à ce qu’il quitte l’endroit sans rien ajouter… Le riche héritier continua de parler mais se rendit vite à l’évidence que personne ne lui répondait. Donc une seconde ou presque, son pote avait déjà déserté l’appartement. Pas d’au revoir, pas de coordonnées, quedal. Le vide qui s’étendait dans son logis le rendait morose soudainement. Il aurait au moins aimé que son comparse lui adresse un dernier mot avant de filer. Enfin, l’aube approchait dangereusement et il avait été le premier à lui dire de partir. Tant pis. De toute façon, il savait où il bossait, il irait le retrouver pour le remercier dignement. Demain d’ailleurs, pourquoi pas ! Oui, il avait bon espoir encore de ne pas souffrir des conséquences de cette virée nocturne désastreuse – quel abruti n’est-ce pas ? Rien à voir avec de l’optimisme croyez moi. A ce stade, il était plus abruti que sage mais ça, vous l’aurez sans doute déjà remarqué. Toujours aussi maussade, l’oiseau fondit dans ses oreillers tout en serrant ses draps contre lui. Ses paupières n’eurent guère de mal de se fermer et avant qu’il ait le temps de reprendre une autre inspiration, il tomba aussi net dans un sommeil profond et sans fin. Il se réveilla quelques heures plus tard, avec une gueule de bois faramineuse. Inutile de préciser qu’il finit sa nuit sur le carrelage de la salle de bains près des toilettes, malade comme un chien.

Une fois qu’il eut dessaoulé, certaines parties de sa mémoire – incertaines pour la plupart mais fiable pour d’autres, lui revinrent. Il se jura d’aller revoir le videur pour s’excuser et le dédommager. Par moment, il croyait presque l’avoir inventé et rêvé tant la situation semblait complètement dingue et irréaliste. La seule preuve de son existence résidait dans ce dernier verre qu’il avait posé à proximité de sa couche. Plusieurs éléments manquaient à ce récit cependant et il espérait que ce mystérieux visiteur puisse lui fournir des réponses. Enfin pour l’heure, il se faisait déjà le serment le plus vieux du monde et l’un des plus enfreints – il ne boirait plus jamais de sa vie. Donnons-lui quelques semaines pour tester cette théorie. Même lui ne pourrait parier sur sa personne alors. Il s’était couvert de ridicule et avait embarrassé quelqu’un. Il l’avait carrément entrainé dans sa folie. Bravo. Encore heureux que ce mec n’ait pas été hostile, il ne serait plus là pour en parler sinon.

HJ: Merci à toi, j'ai adoré ce sujet! ^^ Bien sûr qu'on se recroisera! Je suis pas prêt d'oublier Mercutio Very Happy
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