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La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé]
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MessageSujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé]   La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] - Page 2 EmptyVen 18 Mai - 13:26

Toujours dissimulé dans l'ombre au coin de la rue, je suivais avec attention la discussion entre les deux humaines. Non pas que j'éprouvai une quelconque sympathie pour les deux humaines mais l'une pouvait m'être utile, l'autre aussi en fait à sa manière. Si je me servais de Makayla pour pour exposer une bonne image de l'a Reds et des vampires de par ma couverture, son amie elle allait sans le savoir me conduire à l'HCV et à leur actualité. Après la mort de deux de ses dirigeants, l'église était demeuré discrète pendant quelques temps mais il semblait qu'ils se portaient mieux et que leurs fidèles existaient encore. J'avais un coup à jouer là et il me fallait assurer, ça n'en pourrait qu'être mieux pour moi par la suite. L'HCV ne m’ennuyait pas trop d'ordinaire mis à part leurs fanatiques comme ceux qui avaient tenté d'attaquer ma société il y a quelques temps. Cependant il me fallait être au fait de ce qu'ils faisaient, tenter d'en apprendre un maximum quant à leurs activités, et ce afin de pouvoir contrer leurs plans à propos d'Edimbourg.

Pour l'heure je devais me contenter de découvrir qui était Alaina, cette hystérique qui pensait pouvoir débarquer au Damned et proférer de telles paroles sans conséquence. M'est avis qu'elle devait être inconsciente pour agir ainsi, ou simplement être humaine et proche de l'HCV, comble de la bêtise humaine. Les deux femmes ne resteraient pas indéfiniment dans la rue et au vu de leur comportements. J'en eu la confirmation lorsque la photographe demanda à son amie où poursuivre leur soirée en proposant le domicile d'une des deux. Même si j'espérais qu'elles optent pour le domicile de la folle, si elles décidaient finalement de se rendre chez Makayla, cela m'éviterait d'avoir à me déplacer moi-même, y envoyant Angela en surveillance ou en utilisant l'un ou l'autre de mes contacts. En revanche si elles rejoignaient le domicile de l'humaine que j'avais envie de saigner, je me chargerai moi-même de la filature sauf si la situation se modifiait.

Alors que je tendais toujours l'oreille afin de suivre leur conversation, mon smartphone se mit à vibrer silencieusement au fond de ma poche. Je m'assurai être toujours invisible aux yeux des deux jeunes femmes avant de regarder le message que je venais de recevoir, tout en apposant ma main tout contre l'écran afin que sa lumière ne filtre pas. C'est Angela qui m'envoyait les quelques informations qu'elle avait pu obtenir sur ma nouvelle cible et qu'elle était disponible en cas de besoin. Après avoir fini de lire le sms, je reportais mon regard vers les deux humaines en attendant patiemment la suite.


HJ:
Spoiler:
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MessageSujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé]   La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] - Page 2 EmptyDim 20 Mai - 11:24

Se défendre ? Oui, Makayla, tu sais peut-être te défendre mais tu sous estimerais tes adversaires car ils ne sont pas humains. Je n’osais pas lui répondre cela cependant, consciente qu’elle n’apprécierait pas que je la pousse un peu plus dans ce sens. D’ailleurs, durant un court instant, je crus sincèrement que sa colère ne s’estomperait pas et je craignais qu’elle ne s’en aille pour de bon, nous laissant fâchées l’une avec l’autre. Ce serait une première et un inédit que j’aurais préféré éviter. Cette constatation m’affligea un peu plus et je fus réellement aux bords des larmes. La vue de ma tristesse parût alors détendre mon amie et sa gentillesse éternelle reprit le pas sur son amertume. Je fus soulagée d’accueillir ses bras et de m’y blottir. Je me sentais si seule en temps normal et le fait que ma meilleure amie ne parvienne à me comprendre me renvoyait un peu plus ce goût âpre de solitude. Cette étreinte m’apaisa, j’avais vraiment besoin d’un peu de chaleur humaine après ce que je venais d’endurer. Le bar, l’attaque et ce détestable personnage. Je me reculais lentement à la suite et la regarda toujours à mi-chemin entre mon chagrin et ma joie de la voir plus sereine. Elle voulut alors gommer de notre réalité cette soirée et je lui en fus reconnaissante. Je ne lui promettais pas de ne plus y penser car j’étais certaine que le visage de ce vampire hanterait encore mes songes les nuits prochaines. Mais bon, ça, elle n’était pas obligée de le savoir après tout. Assez parler de surnaturel pour la journée. J’avais envie de rentrer et de m’enfoncer dans mon canapé en pyjama. Cependant, aller chez Makayla pouvait être plus sympa que ce programme des plus ennuyeux. Enfin peu importait, je ne voulais pas être sans elle pour l’instant. Je détaillais ses traits en esquissant un rictus.


« Merci Mak. »


Oui je la remerciais pour sa sollicitude et sa présence. Malgré tout, elle restait quelqu’un de loyal – cela faisait partie de sa longue liste de qualités. Je jetais un œil derrière nous alors que des voix grossissaient dans la rue. Des humains, Dieu merci. J’avais eu mon compte d’abominations pour les 24h.


« Je ne sais pas sinon. Chez toi, chez moi ou dans un café comme il te plaît. Je ne sais pas laquelle de ces destinations est la plus proche ? On peut toujours se diriger vers la rame de métro de toute manière. On se décidera en chemin. »


A ces mots, j’engageais la marche. Je ne supportais plus d’être là figée dans cette fichue rue. Je me sentais comme une proie facile à dégommer, vulnérable et peut-être même épiée. Je sais que je vire vite à l’hystérie mais dans mon cas, comment vous sentiriez vous ? Je brûlais d’envie de questionner mon amie au sujet du mort vivant. Comment l’avait-elle rencontré ? Comment l’avait-il convaincu de rejoindre le damned ? Depuis combien de temps elle côtoyé ce genre de personnes ? Tant d’interrogations qui me donnaient le tournis à force de les contenir. Je ne devais pas revenir là-dessus, pas maintenant qu’elle me « pardonnait » même si mon argumentation restait légitime… Je ne voulais pas risquer de la perdre pour de bon. Tant pis. J’espérais seulement qu’elle y réfléchirait à deux fois avant de le revoir. Parce que oui, je connaissais suffisamment la brunette pour émettre ce genre d’hypothèses. Elle comptait bien le revoir, c’était certain. Pour lui présenter ses excuses déjà. Bon sang, elle ne m’inviterait plus jamais – ce que je comprenais et elle se retrouverait encore en tête à tête avec lui. Ca me désolait rien que d’y penser, s’il lui arrivait quelque chose… Je ne pourrais plus rien faire, je n’allais pas lui poser un mouchard tout de même… L’idée ne me déplaisait pas cependant. Enfin, que pouvais-je donc faire de plus ? Mes avertissements et mes interventions ne servaient à rien du tout, au contraire, elle semblait encore plus buttée à les fréquenter… J’en toucherais peut être un mot à Anton. Il pourrait la protéger lui-même de loin, non ? Il pourrait au moins traquer ce démon, moi, je n’en ai guère les qualifications pour l’instant. Je pris conscience que je m’étais égarée dans mes songes et que j’avais quelque peu négligée Mak sur les premières mètres, aussi, je cherchais à me rattraper. Je devais pour ça trouver un thème assez éloigné de tout ce qui concernait les nocturnes rouges.

« Comment va ta mère ? Ça fait un moment que je ne l’ai plus vu. »


Depuis que Makayla avait déménagé et que moi-même j’avais vendu la maison familiale, je n’avais pas vraiment beaucoup d’occasions de la revoir. Ce que je déplorais. J’adorais sa maman, je l’avais connu toute petite aussi, je me sentais proche d’elle d’une certaine façon. Je souris en repensant à quelques souvenirs lointains. A l’époque, je n’étais pas fragmenté, j’étais entière et heureuse. Ce temps-là me manque énormément. Quand j’ai une baisse de régime, je ne peux m’empêcher de ressasser le passé, de me rappeler à quel point je me sentais vivante comparé à maintenant… Je dérivais souvent sur des scènes quelconques, juste pour me remémorer les sentiments qui m’animaient. Je me sentais complètement étrangère à celle que j’avais été et ça me rendait perplexe. A la fois, j’avais peur de me souvenir mais en même temps, j’avais encore plus peur d’oublier. Alors j’essayais de trouver un équilibre. Mais y en avait-il un seul ? Nous évoluions toujours dans les ténèbres et n’importe qui- n’importe quoi, pouvait aisément se tapir dans les ombres. Une petite voix me disait de bien guetter les environs – au cas où. Ma cécité me forçait à ne pas discerner ce qui s’avérait être intéressant. Je ne percevais rien, pas même des sons. Il fallait maintenant prier pour que nous arrivions en une morceau jusqu’à notre future destination.
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MessageSujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé]   La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] - Page 2 EmptyMar 22 Mai - 18:13

    Bon, bon, il fallait passer à autres choses quoiqu'il arrive. Je ne pouvais pas rester sur cette mauvaise sensation avec Alaina. Et puis, même si j'étais en colère, ce n'était pas ma nature. Je préférais pardonner et oublier plutôt que la rancoeur reste coincé en moi, se nourrissant de ce sentiment, devant haine et mépris. Je connaissais Alaina depuis tellement de temps que je ne pouvais pas la détester même si nos opinions sur certaines choses étaient totalement opposés. Mais bon, il ne fallait pas m'en vouloir, c'était comme ça, je ne pouvais pas faire autrement. Je n'ai pas pu m'empêcher de la prendre dans mes bras. Je voyais qu'elle était aussi mal voire plus mal que moi alors autant passer l'éponge et aller de l'avant. Il faut bien se le dire, je sais quand même me défendre, il ne faut pas prendre peur pour moi comme ça. Je sentais que mon amie allait mieux dans mes bras même si les évènements récents ne pouvaient pas s'effacer en quelques secondes. Et puis, elle aurait probablement mal à la poitrine vu comment Julien l'avait plaqué au sol. En tout cas, elle me remercia. Mais ce n'était rien, une véritable amie ne pouvait pas agir autrement, sinon, elle ne serait pas vraiment une amie, c'est ce qu'il faut se dire. Je lui proposais donc de poursuivre cette soirée en duo, chez moi, chez elle, ou dans un bar proche d'ici. Elle me demanda la destination la plus proche, c'était assurément un bar ou un pub dans le coin, car si nous retournions chez nous, nous en avions pour une heure minimum. Vu l'heure, cela ne me dérangeait pas du tout, mais pour elle, je ne savais pas du tout. Apparemment, le métro était notre prochaine destination. Nous resterions donc probablement dans le coin, visiblement.

    " Oui, allons prendre le métro, on verra ça après. "

    Quand je pensais au métro, je me disais que j'avais failli y laisser la vie dans celui de Glasgow, il y a de cela quelques jours. Pourtant, cela ne me faisait pas peur de le reprendre. Il n'y aurait probablement pas tellement de monde, mais au final, peut importe, ça ne me dérangeait pas le moins du monde. Certains aurait pu me dire de ne pas le reprendre, que j'aurais peur de ce transport, mais j'étais loin d'être une froussarde. Ce n'est pas parce qu'une fois, j'ai fait une mauvaise rencontre dans le métro que cela va se reproduire. Allons, restons logique quoi, et puis j'étais à Édimbourg, pas à Glasgow, cela changeait tout. Bref, nous bougions donc enfin de cette rue qui devait sans doute glacer le sang de la rousse. Fini de parler de choses qui fâchent, parlons plutôt d'un autre sujet, un sujet plus léger. Mais je dois avouer que je ne savais pas trop de quoi parler. Cela tomba bien, Alaina demanda des nouvelles de ma mère. Je l'avais eu au téléphone, il y a de cela une semaine, tout allait bien pour elle.

    " Et bien, je l'ai eu au téléphone, il y a une semaine environ, tout allait bien pour elle, du moins la routine quoi. Elle est toujours professeur dans le même établissement, les choses ne changent pas trop pour elle ces derniers temps et comme ça lui va bien, ça me va bien aussi. Mais c'est vrai que depuis mon retour en ville, je la vois moins souvent puisque nous ne vivons plus sous le même toit mais bon, c'est comme ça quand on prends son indépendance. "

    Oui, il faut bien l'avouer, je ne la voyais plus aussi souvent qu'avant mais bon, j'y étais habituée dirons nous. Quand durant plus de deux ans, vous partez à l'aventure loin de tout, vous vous habituez à ne plus voir vos proches comme vous le voudrez. Cela avait été pareil pour Alaina, durant ce voyage, je ne l'avais pas vu beaucoup, mais simplement au téléphone comme pour ma mère, ou alors en visioconférence quand j'avais le matériel et la connexion qui allait avec. Parce qu'au fin fond de l'Amazonie, ou en Papouasie Nouvelle Guinée, il n'est pas très aisé d'avoir quelques choses de convenable. Et puis, il ne fallait pas oublier le décalage horaire parfois très important. Du coup, il m'arrivait parfois d'appeler tard pour l'Ecosse ou inversement d'appeler assez tôt. Mais bon, la vie est ainsi, que voulez-vous. J'aurais bien retourné la questions à Alaina à propos de sa famille mais je ne voulais pas remuer le couteau dans la plaie, elle avait déjà assez souffert à ce niveau ce soir.

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MessageSujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé]   La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] - Page 2 EmptyMer 23 Mai - 14:21

J'écoutai encore les deux femmes se réconcilier rapidement et élaborer leur programme à venir. La seule chose importante que je retins au milieu de leurs paroles barbantes à propos de la mère de la photographe était qu'elles allaient prendre le métro. Cela allait me permettre de bouger un peu et j'espérai que leur discussion allait porter sur un sujet plus distrayant que leurs histoires de famille. Pour en revenir à leur destination encore inconnue pour le moment je verrai par la suite si j'allais poursuivre ma filature bien longtemps, toujours est-il que j'approuvai silencieusement leur décision de prendre le métro. J'allais pouvoir demander à Angela de me rejoindre et de prendre part à la filature des deux humaines, me permettant de me montrer encore plus discret sans risque de les perdre.

Je les laissai avancer un peu avant de quitter la zone d'ombre d'où je les épiai, par souci d'être hors de vue des deux femmes même si celles-ci se retournaient. J'évoluai donc entre les ombres, ayant traversé la rue encore une fois par souci de discrétion. Je suivais encore leur discussion d'une oreille mais je me concentrai surtout pour ne pas être visible de mes proies. Tout en avançant j'envoyai un sms à Angela afin qu'elle envoie un de nos contacts de la ville directement à la station de métro avoisinante et qu'il se contente de les suivre des plus discrètement plutôt que de lui demander de nous rejoindre. Je savais pouvoir lui faire confiance quant à son efficacité dans son travail et pouvais me permettre de déléguer certaines tâches à quelques humains ou vampires dont Angela s'était assurer le silence et la loyauté sans faille.

Tout en suivant toujours les jeunes femmes je réfléchissais à la suite de la soirée et tentait de prévoir différentes possibilités en fonction de ce que pourrait choisir mes deux cibles. Bien que j'espérai qu'elles optent pour le domicile de l'hystérique, je savais que la personne qu'enverrait Angela pour m'aider dans ma filature serait équipé pour me retransmettre instantanément les paroles des humaines jusqu'à mon smartphone, me permettant d'être prêt à plusieurs éventualités probables pour la suite de la soirée.

Ceux qui me connaissent pourraient se demander pourquoi je fais appel à quelques humains malgré mon aversion pour eux. Pour répondre à cette problématique j'avais opté pour un système très simple en soit. Je commandais à Angela et elle, sous-traitait à quelques éléments choisis avec soin, répartis entre Edimbourg et Glasgow. Pour le moment je n'avais que deux éléments dans chacune de ces deux villes, et je savais leur loyauté acquise et sûre. Par souci de sécurité toutefois j'avais pris certaines mesures avec Angela afin que malgré tout si ceux-ci tombaient aux mains de l'ennemi, ils n'aient à leur connaissance aucune information sensible qui pourrait me mettre à mal d'une quelconque manière. Car malgré l'utilisation de ces humains et leur engagement sans faille, il ne restait pour moi que de simples humains et je ne voulait donc prendre aucun risque.
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MessageSujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé]   La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] - Page 2 EmptyJeu 24 Mai - 19:54

Evidemment, elle ne me retourna pas la question. Plus de nouvelles à donner car il n’y avait plus personne. J’essayais de ne pas trop y penser, j’avais déjà eu mon lot d’émotions pour le restant de la soirée. Je préférais donc sourire après le petit discours de Mak, il fût plutôt difficile de décrisper les muscles de mes joues mais j’y parvins relativement bien. J’étais sincèrement contente d’apprendre que sa mère se portait bien. Elle n’avait pas non plus eu une vie spécialement facile avec la fuite de son mari. Devoir élever seule son enfant restait une tâche rude même si mon amie avait toujours été quelqu’un d’adorable. J’admirais beaucoup la force de sa mère. Ca n’a pas dû être évident pour elle de voir Makayla partir au bout du Monde. Déjà pour moi, ce fut laborieux de ne plus pouvoir lui parler quand l’envie me prenait. Son absence m’a réellement pesé. Je suis plus qu’heureuse qu’elle soit revenue. Depuis, je saisis toutes les occasions pour la voir. Nous marchions tranquillement vers la bouche de métro et je me sentais déjà un peu plus rassurée loin de cet affreux bar. Même diminuée, ma boule d’angoisse me serait toujours la poitrine cependant. Il me faudrait sûrement quelques jours pour digérer les événements – risible ? Sûrement. Mais j’étais faite comme ça. Les personnes que nous croisions étaient plus souvent humaines que nocturnes désormais ce qui me ravit de façon disproportionnée. Quel horrible quartier sérieusement. Je ne comprends pas les gens qui veulent emménager dans le coin. Ils veulent peut être se tester ? Frôler le danger ? Jouer avec les limites ? Des ahuris, des inconscients. Avoir des morts vivants pour voisins… Brrrr, ça me faisait froid dans le dos. Cela dit, je ne connaissais pas les miens. Depuis que j’avais emménagé dans mon petit studio, je n’avais pas pris le temps de les côtoyer. Tout juste un bonjour glissé dans la cage d’escaliers. Ma timidité bloquait tout échange possible avec eux et en règle générale, ils étaient tous relativement discret. C’était dur de vivre ailleurs, loin du lieu où j’avais appris à marcher. J’avais passé toute mon existence dans la même maison. Bouger tous mes repères de la sorte m’avait réellement perturbée et j’en portais encore les séquelles. Je me sentais plus insécurisée que jamais et je n’avais pas l’impression d’avoir trouvé mon chez-moi. J’étais étrangère à cet environnement. D’ailleurs, je n’avais pas spécialement envie d’y amener Mak. Je ne le trouvais pas chaleureux, ni accueillant. De ce fait, inviter des amis à y venir ne me plaisait pas particulièrement. Il serait sûrement plus agréable d’aller chez elle. Je le glisserais quand nous en reparlerions pour sûr.

« Et ton boulot alors ? Tout se passe bien ? »

La photographie, la plus grande passion de ma meilleure amie. Elle était douée en plus pour ça. Un de ses talents sans hésitation. Je possédais moi-même quelques-uns de ses clichés que j’avais encadrés et accrochés au mur de mon living. Elle avait le don de capter les bonnes atmosphères, il se dégageait toujours quelque chose de particulier dans ses photos. C’était vraiment cool qu’elle puisse vivre de ce qu’elle aime. J’espérais pouvoir en faire de même une fois que j’aurais fini mes études. La rame de métro se présenta à nous. Une fois sur devant les quais, on devait bien choisir lequel emprunter. Je me tournais vers Makayla non sans scruter les environs. Les néons éclairaient si faiblement l’endroit… Prendre ce type de transport la nuit, en général, j’évite. Décidemment, l’idée de ne pas m’armer ce soir n’était pas une bonne idée. Enfin j’avais toujours mon taser à portée de mains, heureusement. Sans ça, j’aurais sûrement été un peu plus nerveuse.

« Je pense qu’il va falloir prendre une décision. Tu as une préférence ? »

Je ne voulais pas lui imposer le lieu. Je lui laisserais le bon soin de trancher. Je n’aimais pas vraiment prendre la décision. J’avais assez usé les nerfs de mon amie pour la soirée même si je continuais de penser que c’était légitime… Enfin bref. Je serrais un peu plus fort mes bras contre mes flancs alors qu’un courant d’air me balayait. Il ne faisait pas vraiment chaud ce soirEn me crispant de la sorte, je réactivais ma douleur contre le côté qui avait heurté le sol. Je sens qu’il allait me falloir du courage pour oser regardé à quoi ressembler les dégâts. Il aurait pu m’arriver tellement bien pire… Non décidemment, je ne parviendrais sûrement pas à me relaxer de sitôt. Je plantais mes yeux dans ceux de Mak et attendait sagement sa réponse.
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MessageSujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé]   La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] - Page 2 EmptyVen 25 Mai - 17:42

    Oui ma mère se portait bien aux dernières nouvelles qui étaient assez fraîches quand même. Mais, je parlais en général peu de mes parents aux autres, même à Alaina. Enfin, la concernant, ce n'était pas pareil, nous nous connaissions depuis si longtemps. Je me verrais mal, pour le moment parler en profondeur de ma mère à Camille par exemple. Nous nous entendions très bien, il m'avait même ramener à Glasgow l'autres jours, nous avions pu bien discuter mais mon amitié avec lui n'arrivait pas à la cheville de celle que j'avais avec Al'. Bref, elle semblait heureuse que ma mère aille bien puisqu'elle eut un petit sourire, pas aussi grand qu'il aurait pu l'être mais elle faisait un effort. Nous marchions de toute façon en direction du métro. Mais peut être nous faudrait-il prendre le bus, en fonction de là où nous irions. Si c'était un bar du coin le métro serait suffisant mais si c'était chez elle ou chez moi, il faudrait prendre un bus, car je ne crois pas que le métro aille jusqu'à Glasgow, ou alors j'ignorais cette rame. Puis, elle me demanda alors si mon travail se passait bien. Je n'avais rien à redire là dessus, mon travail était ma passion, rare sont les personnes qui font de leur travail leur passion donc j'en profitais vraiment à fond. Tout se passait bien, j'avais de plus en plus d'autonomie, je m'amusais le plus sérieusement du monde à faire la journaliste en même temps que la photographe sur de petites choses mais ça prenait de plus en plus d'importance au fil des mois, ce qui n'était pas pour me déplaire évidemment.

    " Et bien, tout se passe bien. Le jour où je te dirais que ça se passe mal, il faudra que tu surveille ma température, c'est que je serais en train de délirer. Non, franchement, j'aime mon travail, tout le monde n'a pas ma chance d'avoir comme travail sa plus grande passion. Et toi, tu arrives à tout gérer ? "

    Oui, parce que mine de rien Alaina était pour ainsi dire multitâches ! Elle faisait tellement de choses, elle m'impressionnait vraiment à pouvoir jongler entre tout ça, tout en trouvant du temps libre comme ce soir. Nous arrivions donc dans le métro. Et le choix allait devoir se faire. Elle me le dit donc. Honnêtement, j'aimais bien mon chez moi, surtout qu'à part pour dormir, je n'y étais pas si souvent que ça.

    " Je ne sais pas si tu as envie de retourner chez toi, mais ce soir, on peut se faire une soirée pyjama chez moi. On se regardera un film comique si tu veux pour détendre l'atmosphère, ça devrait nous faire du bien, tu ne crois pas ? "

    Oui, si nous rigolions un bon coup, ce serait pour notre plus grand bien à mon avis. Je ne savais pas si elle le voudrait, après tout peut être qu'elle avait juste envie de rentrer chez elle. Enfin, elle resterait un peu à l'appartement et puis si elle voulait dormir après ce serait comme elle voudrait. Je crois que c'est mieux si elle ne dort pas seule ce soir, mieux pour son moral, et mieux pour moi aussi, comme ça, je n'aurais pas peur qu'il lui arrive un truc ou qu'elle fasse une bêtise. Il y a tellement de fou dans le coin qu'il faut se méfier de tout.
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MessageSujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé]   La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] - Page 2 EmptySam 26 Mai - 10:10

Toujours à suivre les deux humaines, je jetais un œil à mon smartphone pour voir que j'avais reçu deux messages, l'un d'Angela me confirmant avoir transmis mes indications à un des deux humains de Glasgow qui étaient à mes ordres, le second du-dit humain afin de me dire qu'il était en chemin et qu'il serait sur place dans une dizaine de minutes. Je ne pris pas la peine de répondre à l'homme et choisis plutôt de répondre à Angela lui indiquant de rester prête à agir si besoin. Lorsque les deux femmes s’engouffrèrent dans la bouche de métro, j'accélérai le pas afin de ne pas me laisser distancer par mes cibles tout en veillant à ne pas trop m'approcher.

Le métro n'était pas du tout un endroit que j'appréciais, trop d'humains transpirant une odeur de transpiration acide, des locaux dans un état lamentables pour faire simple. Contrairement à la rue, il y avait ici très peu de zones d'ombres aussi je laissai davantage de distances entre mes proies et moi, me guidant dans les dédales de la station par l'ouïe afin de ne pas les perdre. Passant devant un panneau d'affichage je notai dans mon esprit qu'aucune rame n'arriverait avant dix minutes, laissant le temps à mon humain d'arriver et de prendre la relève.

Oui j'allais mettre fin à ma filature d'ici peu car je venais d'entendre à leur conversation que les chances étaient grandes pour que les deux humaines finissent la soirée chez la photographe. Aussi connaissant l'adresse de cette dernière, je prends toujours quelques renseignement sur ceux que je fréquente sous couverture, je savais donc où me rendre si jamais l'homme que j'avais appelé par le biais d'Angela l'estimait nécessaire. Non pas qu'un rat d'humain pouvait me dicter ma conduite, mais il y avait certains protocoles que j'avais définis avec Angela afin que ces quatre "employés" sachent quoi faire. Pour le moment donc j'écoutais la conversation des deux humaines, rien de bien intéressant en fin de compte, du haut de l'escalier qui menait au quai où elles se trouvaient, ainsi elles ne pouvaient me voir pour l'instant.

Je regardai mon smartphone afin de voir l'heure, il restait deux minutes avant l'arrivée de leur rame, l'humain avait intérêt d'être à l'heure s'il ne voulait pas mourir. Les rares humains que j'avais à mon service savait que je ne tolérais pas l'échec, et cela leur servait de motivation pour se donner au maximum lors de leur tâche. Heureusement pour lui, une alerte sur l'écran du téléphone afficha un sms de l'homme, il venait d'arriver et se mettait en place. Je savais qu'il saurait comment agir car cet homme n'exerçait pas n'importe quel métier, il était membre de la police écossaise, et plus particulièrement d'une unité dont le travail était d’infiltrer des réseaux mafieux. C'est pour cela que je l'avais recruté en quelque sorte et qu'Angela avait fait appel à lui ce soir. Le sachant donc prêt, je quittai la station de métro pour rejoindre la surface et prendre un taxi. Il n'y en avait pas des masses à cette heure de la nuit mais j'avais le numéro d'une compagnie dans mon répertoire aussi je n'eu que peu de temps à attendre avant d'être en route pour mon appartement avec un trajet de dix minutes environ.

Une fois arrivé dans la rue où se trouvait mon domicile, je payais le taxi sans un mot de politesse envers le chauffeur, humain s'il était utile de le préciser, et rentrai dans ma demeure. Je pris deux poches de sang et en vidai le contenu dans une carafe à vin, me servis un verre et posais celle-ci sur la table basse de mon salon avant de m’asseoir dans mon fauteuil. Rien de mieux pour me détendre après cette soirée que du sang humain, AB+ de surcroît. Je posai mon téléphone sur le guéridon et fermai les paupières pour mieux réfléchir après avoir bu une gorgée de liquide rouge.

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MessageSujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé]   La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] - Page 2 EmptyLun 28 Mai - 15:29

Les répliques de Makayla eurent le don de me faire sourire et de me détendre considérablement. J’étais vraiment heureuse pour elle, elle semblait mener sa vie comme elle le désirait et peu de gens ont cette chance finalement. Je l’enviais un peu, je dois l’avouer. Enfin, je ne devrais pas trop me plaindre car ma situation n’avait rien de détestable, je vivais modestement mais bien tout de même. Pour en revenir à ma photographe préférée, je lui offris un autre rictus tout en fixant les panneaux indicatifs. Je me rappelais de la dernière fois où j’avais posé pour elle. Le fou rire qu’on avait eu ce jour-là. J’ai un peu de mal à rester pro avec ma meilleure amie, c’était toujours difficile de se plonger dans une ambiance empreinte de sérieux avec elle. Une fois qu’on y parvenait cependant, on ne s’arrêtait plus. Mak avait l’œil, je ne me reconnaissais pas toujours sur les clichés qu’elle prenait de moi tant elle savait capter les instants, les émotions, la beauté. C’était une artiste.

« Oui, ça se passe bien. Mon patron est un peu sur les nerfs en ce moment mais à part ça, ça se passe plutôt bien. Au niveau des cours, ça va aussi mais bon ce n’est que le début de l’année. »

Je regardais les quelques personnes présentes, certains semblaient traîné là sans buts précis. Je leur jetais malgré moi des regards un peu inquiet avant de revenir sur la brunette. Non décidemment, je ne parviendrais pas à me sentir hors de danger. Essayons de limiter la casse, je ne voulais pas que mon amie se sente mal à cause de moi. Aussi, je continuais mon petit monologue en parlant de ma troisième activité – le mannequinat.


« Je n’ai pas eu beaucoup d’opportunités ces derniers temps de mon agence. Je pense qu’ils en ont marre de me voir décliner des propositions. »

En même temps, ils voulaient que je pose pour un magazine de lingerie féminine. Franchement, même si tout semblait être fait dans les règles de l’art, que ça n’avait rien de douteux, je me voyais très très mal m’exhiber ainsi… Qu’en auraient pensé mes parents ? Il y avait une limite que je refusais de franchir et je savais très bien où elle se situait, heureusement d’ailleurs. Enfin, je n’en parlerais pas à Makayla. Je savais qu’elle ne me jugerait pas mais j’avais un peu honteux de parler de ça. On me prenait souvent pour quelqu’un de coincée. Si ne pas vouloir offrir son corps au premier gars qui passe, c’est être coincée, alors soit, je pourrais m’accommoder de cet adjectif. Au moins ma vertu demeurait intacte, je pouvais me regarder dans la glace sans trop détourner les yeux. J’écoutais toujours Mak qui m’exposait son plan pour la nuit. Projet qui me satisfaisait à deux cent pour cent.

« Je suis totalement pour ! Mais je devrais peut être faire un crochet par mon studio non ? Je n’ai rien avec moi. »

Ni brosse à dents, ni pyjama. Des détails, vous dites ? Je ne gérais pas l’improvisation voilà tout. Pas que je la déteste juste que j’ai du mal de compiler avec. La spontanéité ne me dérangeait pas le moins du Monde mais j’avoue que je préférais l’organisation anticipée. Néanmoins, l’idée de mon amie me remit un peu de baume au cœur. J’avais cruellement besoin d’une soirée de ce type et puis, ça prouvait que Mak ne m’en voulait pas ce qui me rassurait. Je fis mine d’avancer, maintenant on allait pouvoir choisir la direction et donc le bon métro.
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MessageSujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé]   La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] - Page 2 EmptyVen 1 Juin - 17:02

    Je dois avouer que je faisais de ma vie, ma passion, mon travail, c'était tellement gratifiant, tout le monde n'avait pas la chance que cela se passe ainsi mais c'était comme ça. Je sais que pour Alaina, la situation n'était pas exactement la même. Les études, le boulot de serveuse et celui de mannequin, cela faisait un emploi du temps bien chargé. Pour moi aussi, mais au moins je vivais de ma passion. Elle faisait un petit boulot pour se payer ces études. Elle me révéla que son patron était un peu sur les nerfs et qu'au niveau scolaire, c'était le début de l'année donc que tout allait bien à ce niveau. Elle était encore jeune, à son âge aussi je faisais mes études encore. Mais bon, rien de comparable avec moi, ma mère me payait ce qu'il me fallait, je ne travaillais, je n'en avais pas besoin donc c'était assez cool. Je ne demandais même pas pourquoi son patron était sur les nerfs, sans doute la fatigue pour ce dernier, je ne sais pas. Mais même si j'essayais de plaisanter avec elle, je la sentais toujours sur le qui vive, comme si on allait nous sauter dessus. Je sais que c'est possible vu que j'ai de mauvais souvenirs dans le métro. J'avais toujours un petit bleu en dessous de ma poitrine en guise de souvenir mais bon, ça ne me faisait pas peur, et puis même s'il était tard, il y avait quand même plus de personnes, je ne pense pas qu'un homme s'amuse à tuer tout le monde. Elle ne devait d'ailleurs pas le savoir sinon, elle flipperait encore plus. Elle me dit alors qu'elle n'avait pas tellement d'opportunité avec son agence. C'était bizarre pourtant elle était tellement belle que je ne vois pas pourquoi on ne lui donnait rien. Mais elle continua en disant qu'elle déclinait pas mal de propositions.

    " Bah alors, pourquoi tu les déclines ? Tu devrais tout essayé, je suis sur que ça te plairait et que tu y arriverait à merveille ! Ce serait dommage que tu passe à côté d'une belle carrière ! Si tu veux à la maison on se ferra une séance de shootage si ça te dit avant ou après le film ! J'ai tout ce qu'il faut à la maison pour toi. Des brosses à dents neuves ! Je crois que je dois avoir un de tes pyjama même, tu l'avais oublié la dernière fois. Je pense pas qu'il te faille autre chose donc let's go ! "

    Oui, des brosses à dents, j'en avais surement 2-3 que je n'avais pas encore utilisées et pour le pyjama, je crois que la dernière fois que j'ai fait la lessive, j'en ai trouvé un qui m'était un peu trop grand. J'ai réalisé que c'était celui de la belle Alaina que je lui rendrais à l'occasion mais nous n'avions jamais eu le temps. Je sais qu'elle n'aime pas tellement l'improvisation mais cette soirée n'était constitué que de cela, non ? Elle m'avait rejoins ici ce qui n'était pas prévu à la base donc autant continuer pour que tout se passe bien, enfin c'est ce que je pensais. Après, si elle voulait absolument se rendre dans son appartement, cela ne poserait pas de soucis, mais autant éviter de perdre plus de temps vu l'heure tardive qu'il était déjà.
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MessageSujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé]   La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] - Page 2 EmptyMer 6 Juin - 12:14

Après un quart d'heure et avoir terminé mon verre, j'estimais avoir assez réfléchi et avais envie de partir en chasse aussi montai-je afin de me changer et de prendre une tenue appropriée. Rien de mieux que de se nourrir d'une jeune femme pour se changer les idées et se divertir un peu aussi quittai-je mon appartement et partis en direction de la banlieue d'Edimbourg au volant de ma voiture. Ce véhicule était un véritable appât à jeune fille en manque de sensation, et il était assez hilarant de voir à quel point les femmes attirées par un symbole de richesse étaient nombreuses au sein de cette société. L'une d'elle allait ce soir réaliser à quel point ceci est trompeur. Après simplement vingt minutes de route j'arrivai devant l'entrée d'une boite de nuit luxueuse et laissai ma voiture à l'homme chargé de la garer. Rentrant sans mal dans l'établissement, après avoir glissé quelques billets au videur, je m'appliquai à me comporter tel un humain riche et flambeur et commandai un magnum de champagne avec quelques coupes. Cela suffit à attirer deux-trois donzelles en quelques minutes qui se mirent à glousser à la moindre de mes paroles, comme des poules devant un coq, décidément l'Humanité est bien pitoyable. Je jetai un bref coup d'œil à mon smartphone pour voir si mon agent en filature avait du nouveau mais rien de concluant aussi je reportai mon attention sur la faune locale.

Après une demi-heure et quelques bouteilles vides, l'alcool ajouté à sa bêtise, une humaine accepta mon invitation à passer la nuit chez moi. Une fois le voiturier m'ayant ouvert la portière j'appuyai sur l'accélérateur, tendant une bouteille d'alcool à l'humaine qui était à mes côtés et mettait de la musique afin de lui laisser croire que je comptais faire encore la fête. De retour en ma demeure d'Edimbourg, je poussai encore l'humaine à boire avant de la dénuder, lui laissant croire que je voulais coucher avec elle. Alors qu'elle vint à moi totalement nue dans cette idée, je la pris dans mes bras tout en la serrant contre moi je l'hypnotisai du regard afin qu'elle ne se rende pas compte que nous descendions à présent dans ma cave. Pourquoi la faire descendre maintenant? Et bien parce que la pièce était de par sa structure parfaitement insonorisée ce qui était plutôt bien quand certaines de mes proies se mettaient à hurler d'effroi. Concernant l'humaine je la vidai de son sang sans plus de préliminaire jusqu'à ce qu'elle meure totalement exsangue dans mes bras. Une fois mon repas terminé, je laissai tomber le corps au sol dans un bruit sourd en passant ma langue sur mes lèvres afin de ne laisser aucune goutte de sang.

A présent je devais me débarrasser de son corps et pour cela j'allai utiliser la baignoire de ma cave. J'y déposai donc le cadavre de l'humaine et pris deux bidons d'acide, cela serait bien suffisant pour son gabarit. Les modèles de mode humains avaient au moins cela de bon à mon sens, leur course à la maigreur poussant les jeunes femmes à maigrir toujours plus, cela me faisait faire de sacrées économies d'acide en fin de compte. Tout en prenant garde aux éclaboussures je vidais donc le liquide sur le cadavre tandis que les chairs commençaient à se liquéfier sous l'action du corrosif puis lançai le recycleur d'air, celui-ci filtrant l'atmosphère ambiant afin de réduire considérablement les odeurs de l'acide sulfurique. Une fois ceci fait je remontai tranquillement dans ma salle de bain afin de me laver les mains tandis que mes déchets se liquéfiaient et s'évacuaient tout seul. Décidément j'avais effectué une bonne trouvaille lorsque j'avais acheté cette demeure il y a de cela un siècle. Une fois les mains propres je pris mon téléphone et après avoir une nouvelle fois vérifié que mon agent poursuivait son travail je pris place dans mon salon pour lire un livre.

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MessageSujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé]   La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] - Page 2 EmptyDim 10 Juin - 0:02

Non, je ne comptais pas relever les commentaires de Makayla. Je n’avais pas vraiment envie de lui expliquer le pourquoi du comment. Rien que d’y penser je me sentais affreusement honteuse alors que je n’avais même pas accepté le contrat. Pudique ? Ca ne faisait de tort à personne non ? Surtout dans cette société qui dénudait n’importe quelle femme dans n’importe quel but. Si je voulais me préserver, ça restait mon droit le plus strict. Bref. Elle acheva de me convaincre concernant le matériel requis à cette soirée et je ne cherchais pas à lutter. De toute façon, il était tard et nous avions besoin de nous retrouver dans un endroit plus sécurisé que cette rame de métro. D’un sourire entendu, je pris donc la bonne direction, le bon quai. Je resserrais un peu plus les pans de ma veste contre ma gorge quand un autre courant d’air me surprit. Je ne devais surtout pas finir enrhumée. Trop de boulots que ça soit au bar ou pour l’école.

« C’est dommage si j’avais su qu’on finirait la soirée comme ça, j’aurai pu apporter des choses à grignoter. »

J’aimais apporter ma contribution à ce genre de petite soirée. Elle offrait le gîte, j’apportais la nourriture, une suite logique. Enfin, connaissant Mak comme ma poche, je savais qu’elle ne se formaliserait pas si je venais comme ça, les mains vides. De toute façon, toute cette histoire n’était que pure improvisation de sa part notamment donc. Je fixais le vide attendant d’y voir apparaître les phares. J’avais plus hâte que jamais de rejoindre un endroit confiné. Non pas que ça me permette de me sentir complètement hors d’atteinte. Disons juste que ça pourrait au moins réduire l’hostilité environnante, un poids en moins sur l’estomac. Alors que nous attendions toujours les wagons qui nous délivrerait de ce lieu plutôt glauque, je plaçais mes yeux ci et là sur les personnes qui nous entouraient. Je savais que la plupart se trouvait dans ce quartier pour une seule raison, voir un vampire. Certainement que la fille sur notre gauche était venue dans un but plutôt précis, celui de se faire mordre. Ca se voyait à la façon dont elle s’était habillée, sa nuque mise en avant. C’est presque comme si elle avait déjà fait les entailles à l’endroit où elle aurait aimé se faire percer la peau. Elle se disputait avec un type – apparemment son frère à ce propos, j’avais donc vu juste. Il voulait la retenir et la mettre dans le premier transport qui passerait mais la jeune fille se débattait férocement et commençait à hurler des injures. Elle disait que son corps lui appartenait ainsi que sa vie. Mais quel démon l’habitait de la sorte pour qu’elle veuille se faire croquer ? Je ne pus m’empêcher de la jauger sévèrement et d’en éprouver un peu d’amertume, de colère. Honnêtement, j’avais envie de gifler cette gamine. Elle devait avoir à tout casser seize ans. Une adolescente dans une phase douteuse de son existence. Beaucoup d’âme s’égare durant cette période, elle ne devait pas faire exception. J’aurais bien été aidé son frangin si j’avais été plus courageuse. Mais comment raisonner pareille hystérique ? Que Dieu lui vienne en aide. Pauvre créature. Finalement, le métro arriva et le gars parvint à l’hisser à l’intérieur de notre compartiment. Je désignais deux places libres du doigt à mon amie, les choisissant les plus éloignées possibles de ce drôle de couple. Je ne voulais plus entendre parler de sangsues pour le restant de la soirée. Il ne faisait pas de doutes que son frérot lui fasse un monologue à ce sujet. Je me demande ce que les miens aurait pensé de me voir à cette heure-ci, dans cet endroit. Un malaise me déchirait les côtes et je mettais ce songe à place.

Je m’assis donc près de la vitre calant mon dos sur le siège, n’offrant mon visage qu’à mon amie. Je tentais de faire abstraction de la dispute qui déchirait toujours les deux comparses plus loin mais les échos de leur conversation me parvenaient toujours. Entretenir la conversation avec Makayla devint alors une priorité.

« A part ça, raconte-moi. Pas de prétendants en ce moment ? »

Un sujet bateau, bien féminin. Un sujet que je n’affectionnais pas particulièrement. Mes relations avec le sexe opposé avaient toujours été plus ou moins limitées. Oh bien sûr, il mettait arrivé de sortir avec des garçons, deux pour être précise. Ils m’avaient tous deux plaqués quand ils avaient enfin compris que je ne comptais pas coucher avec eux – pas avant le mariage. Ca repoussait plutôt bien la gente masculine et je pense que c’était mieux comme ça. Pour l’instant, je ne me voyais pas fonder une famille de toute manière. Trop de choses à régler pour considérer la chose avec sérieux.
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MessageSujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé]   La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] - Page 2 EmptyJeu 21 Juin - 16:33

    Une petite soirée improvisée, il n'y avait rien de mieux pour Alaina, pour lui changer les idées, pour lui changer de cette soirée qui avait bien débuté, qui avait atteint un sommet de grand n'importe quoi avant de partir en bonne improvisation. Une soirée presque normale en somme pour moi, peut être un peu moins pour la jeune rouquine. Elle ne reparla pas de son boulot de mannequin. Sans doutes avais-je touché un point plus que sensible par rapport à cela, mais je n'insisterais pas ce soir. Je doutais qu'elle avait envie de me faire des confidences, surtout dans le coin. Peut être à la maison, et encore ce soir serait sans doute une soirée de délire pour se changer les idées bien comme il le faut. Un petit film et quelques photos, ça serait le top sans doute pour la belle, et ça ne me ferrait pas de mal du tout. Elle était toutefois déçue de n'avoir rien apporter pour participer à la soirée, mais bon, honnêtement, ce n'était pas bien grave, j'avais tout ce qu'il fallait à l'appartement. Nous étions donc dans le métro en train de l'attendre. Non loin de nous, une jeune femme avec son petit ami ? son frère ? se disputaient. Apparemment, l'adolescente, enfin, elle en avait le physique voulait à tout pris rester dans le coin pour voir des sangsues. Cela me fit sourire, comme si elle pouvait être sérieuse à ce sujet. Alaina aussi la toisait du regard comme si elle était prête à la bouffer. Elle ne semblait pas aimer cela, et c'était assez compréhensible, elle qui n'aimait ces personnes, ne pouvais cautionner qu'une personne veuille leur ressembler, ou même les côtoyer. Personnellement, ça ne me faisait absolument rien mais bon, je sentais que la rouquine n'aimait pas du tout cela. Le métro arriva enfin, nous allions pouvoir arriver à destination sans trop de soucis. Elle pris place à l'avant du wagon, se mettant à côté de la vitre. Mon dernier souvenir dans le métro n'était pas terrible, et c'était avec une petite appréhension que je grimpais à l'intérieur, sans toutefois avoir véritablement peur. Nous n'étions pas au même endroit, et il n'était pas aussi tard, il y avait plus de monde, donc je n'avais pas vraiment peur même si mon coeur s'était un petit peu accéléré sans que je ne maîtrise vraiment ce phénomène. Au fond du wagon, les deux jeunes gens parlaient de vives voix. Si je tendais bien l'oreille je pouvais comprendre distinctement ce qu'ils avaient à dire, mais c'est ce moment là qu'Alaina choisit pour reprendre un semblant de discussion. Un prétendant ? Pas vraiment, les seuls hommes que j'avais vu récemment, étant Julien, Camille ou encore William, autrement dit des hommes sympathiques mais nullement des prétendants, quoique, le français avait un certains charme quand même. De là à en faire un prétendant, non, mais si je devais choisir parmi les trois, ce serait lui. Mais bon, je n'avais pas envie de trouver de prétendants pour le moment. Ma liberté de femme me convenait si bien. Il m'arrivait parfois de rencontrer des hommes lors de soirées, mais à moins d'avoir vraiment trop bu, je ne couchais jamais le premier soir. Oui, à ce niveau là, je n'étais pas comme la rouquine. La religion j'y croyais un peu mais j'avais des moeurs un peu plus légère dirons nous.

    " Tu sais, avec le boulot et tout ça, je n'ai pas vraiment quelqu'un en ce moment. J'ai bien rencontré des jeunes hommes mais à part un peu d'amitié, il n'y a rien de plus. Je suppose que pour toi c'est la même chose, non ? "

    Je n'attendais même pas vraiment de confirmation. Si elle avait rencontré quelqu'un de sérieux qui serait prêt à se marier avec elle un de ces jours, dans plusieurs mois voire deux ou trois ans, elle me l'aurait dit. Enfin, je suppose que nous étions suffisamment proche pour qu'elle me dise cela. Je sais, je suis une femme, je suis largement en âge de me marier mais ce n'était pas vraiment une priorité. Je n'avais pas envie de fonder une famille avec un homme que je sois ou non marier avec lui d'ailleurs. Parce que si jamais je trouvais la perle rare, s'il voulait se marier nous le ferrions, mais s'il ne le voulait pas, ça ne serait pas un soucis non plus. Heureusement que je ne disais pas cela de vive voix, sinon Al' me tuerait.
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MessageSujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé]   La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] - Page 2 EmptyJeu 28 Juin - 21:44

Ah, Makayla et les hommes. Je n’étais pas stupide au point d’ignorer que sa vision des choses divergeait en tout point de la mienne. Je ne la blâmerais jamais pour ça, chacun gérait sa vie comme il l’entendait. Tant qu’elle était heureuse, le reste m’importait peu. Je dois avouer que je ne comprends pas vraiment les motivations des filles de nos jours. S’offrir au premier type venu… Donner son corps n’a rien de facile et ça ne s’apparente pas à un jeu. Il valait mieux ne pas s’aventurer sur le sujet de toute façon, je ne devais pas être en adéquation avec l’ère du temps – Et Dieu merci. D’un sourire entendu, je répondis à mon amie. Moi aussi, j’avais eu l’occasion de sympathiser avec quelques gars récemment, notamment et principalement à l’HCV. Néanmoins, aucune de ses relations n’avait d’autres motivations que celles professionnelles, nous ne partagions que l’appartenance à la même idéologie. Anton m’aidait bien à m’endurcir mais étions-nous vraiment amis ? Enfin peu importait comme je l’avais déjà mentionné, ce n’était vraiment le moment pour songer à une idylle et un mariage.

« A peu de choses près, oui c’est la même chose. J'ai fait la rencontre de quelques nouvelles personnes mais bon, ce ne sont même pas vraiment des amis donc. Puis, je n'ai pas envie de me caser pour le moment»

Il n'y a qu'à Makayla que je peux parler si librement de tout et n'importe quoi. En temps normal, je n'aurai pas été aussi franche, je n'aurais même pas abordé ce thème. Plus loin, j’entendais encore les voix des deux perturbateurs. La fille avait commencé à assainir ses poings sur son frère qui peinait à la maîtriser tant elle rentrait dans une rage folle. L’envie d’aller gifler cette gamine me dévorait sincèrement. Elle ne se rendait pas compte de sa stupidité pas plus qu’elle réalisait que son frère était plus important que ses bêtes de foire. Je ne comprenais pas pourquoi le gouvernement acceptait ses abominations en son sein. Regardez seulement ce que ça pouvait engendrer. Des discordes familiales, des ados complètement perturbée et des pertes humaines. Avec tous les dégâts collatéraux que nous créé les vampires, je ne saisissais pas pourquoi on continuait à les traiter comme citoyen à part entière. Pourquoi ne pas les chasser tout simplement ? Oui, bien sûr, les autres pays ne voudraient pas les recueillir. Alors bon sang, pourquoi ne pas les exterminer pour de bon. Si tout le monde y mettait du sien déjà… Voilà que je repartais sur le sujet sangsue alors que je voulais à tout pris éviter d’y repenser. La faute aux deux personnes qui continuaient de chahuter à l’autre bout du wagon. Je coulais un regard vers mon amie, déterminée à les ignorer jusqu’au bout.

« Je ne sais pas si tu as appris pour Peggy, elle est enceinte.

Peggy, une connaissance commune, nous avions toutes les trois fréquenté la même école. Une horrible peste à vrai dire, elle avait fait partie de mes bourreaux quand j’étais plus jeune. Les rumeurs disaient qu’elle ignorait qui était le père de l’enfant mais je me suis bien abstenu de vérifier ou de réfuter cette accusions. Je n’étais pas spécialement friande de commérages. Je ne savais pas si Makayla avait été plus proche d’elle que moi, aussi, je trouvais normal de l’informer de sa situation. Je ne précisais pas l’histoire du géniteur inconnu. Ce n’était que des ragots de toute manière. En temps normal, je ne l’aurais même pas mentionné en fait. Juste que là, j’étais incroyablement distraite par la dispute et sérieusement, ça me mettait tellement hors de moi que je devais canaliser mon énergie dans autre chose. Je n’avais rien trouvé de mieux et je ne voulais pas laisser trop ses ondes négatives pénétrer notre bulle.

« Je sais que Joanna s’est fiancée aussi. Elle est venue prendre un café là où je bosse il y a quelques jours, c’est elle qui m’a raconté pour Peggy. »

J’ignorais si la photographe avait gardé contact avec les personnes de notre passé. Personnellement, à moins de tomber sur eux par hasard, je les avais tous banni de ma vie. La plupart m’avait de toute façon bien humiliée et rabaissée quand j’étais plus jeune, pourquoi les conserverais-je dans ma liste d’amis ? Je n’étais pas maso à ce point. Mes mains restèrent crispées sur mes genoux le long du trajet, j’observais parfois mon propre reflet dans la vitre, détaillant tous ses petits défauts que comptaient mon visage. Revenir en arrière n’avait que du négatif pour moi, à tout point de vue.
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MessageSujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé]   La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] - Page 2 EmptyLun 2 Juil - 16:26

    Le mariage était une question épineuse. Alaina ne se donnerait certainement pas avant celui-ci, alors que je n'étais plus vierge depuis quelques années maintenant, même si mon activité sexuelle n'était pas très importante. Je ne couchais jamais avec le premier venue, sauf si j'avais vraiment trop bu mais je me mettais si rarement dans un état second que ça n'arrivait plus vraiment. Je me souviens, quand j'étais sur Londres, parfois, c'était épique. Enfin, les souvenirs sont flous, et ils le deviennent de plus en plus que le temps ne passe. Des soirées avec les autres étudiants, qui étaient souvent un peu plus âgés que moi, j'en ai fait quelques unes. Si c'était à recommencer, je ferrais sans doute pareil aujourd'hui mais bon, je ne voyais pas l'importance d'en parler avec Alaina maintenant. Et puis avec la HCV, elle était bien encrée dans la religion, alors que personnellement, je ne pratiquais rien, même si j'étais quand même croyante, enfin si on veut. Il y avait quelqu'un de toute évidence qui faisait que la terre était une planète où l'on pouvait vivre. Après tout, pourquoi n'y avait-il que 21% d'oxygène dans l'air et 79% d'azote ? C'était juste le bon dosage pour que nous puissions vivre correctement, et puis il y avait tellement d'autres choses qui faisait que vivre sur terre était possible, son éloignement par rapport au soleil, sa grandeur, sa rotation autour de notre étoile, sa rotation sur elle-même et j'en passe ... Alaina me révéla alors ce que je pensais, elle n'avait personne, sinon, elle se serait fait une joie de me le dire. Elle n'avait pas envie de se marier de toute évidence et je la comprenais. Elle était encore plus jeune que moi, elle avait le temps de choisir quelqu'un de bien pour elle, quelqu'un de sérieux.

    " Oui, je te comprends, pourquoi se mettre la corde au cou tout de suite ? Enfin, nous sommes jeunes encore, nous avons le temps de choisir quelqu'un de bien pour nous ! Des jumeaux, ce serait bien, non ? "

    Et je me suis mise à rire. Nous n'avions sans doute pas forcément les même goûts en matière de garçons, mais ce serait drôle que nous tombions amoureuse de jumeaux. Et puis j'avais dit ça pour la faire sourire. Après ce que nous venions d'endurer, il fallait pas mal de légèreté. Surtout que le jeune homme et la jeune femme au fond du wagon continuaient de parler un peu trop fort à mon goût mais comme nous avions eu suffisamment d'ennuis pour ce soir, je ne voulais pas me mêler de ce qui ne me regardait pas, même si j'entendais tout. Alaina décida alors de parler de nos vieilles connaissances de cours. Enfin, nous étions à l'école avec ces personnes quoi. Mais je dois vous avouer, que je ne revois pas grand monde. En fait depuis que je suis partie un an à Londres, puis le tour du monde, j'ai perdu de vue ces connaissances. J'ai bien gardé contact avec certains sur facebook, mais bon, tout le monde n'y est pas encore. Elle me parla de Peggy qui était apparemment enceinte. Alors, attends que je me rappelle ... A oui, je me souviens d'elle, cette ... Je ne l'aimais pas tellement, parce qu'elle n'aimait pas Alaina pour des raisons que je ne comprenais pas. Alaina a toujours été une gentille fille, trop gentille, sans doute l'une des raisons pour laquelle elle s'est fait marché dessus parfois en cours. Je n'étais pas ce genre de fille trop gentille, j'avais de la répartie même si j'étais quand même sérieuse quand il le fallait mais je n'étais pas la dernière à rigoler. Puis elle me parla de Joanna qui était fiancée. Elle devait avoir 21 ou 22 ans, je ne sais plus, je sais qu'elle était entre nous deux mais bon, je ne me souvenais plus de son âge. Si elle avait trouvé chaussure à son pied, c'était vraiment bien pour elle, s'était une chic fille, elle ne méritait pas moins.

    " Peggy ? Et tu sais qui est le père ? Non parce que si mes souvenirs sont bons, elle n'était pas vraiment une sainte à ce niveau, surtout avec toi je crois. Pour Joanna, si elle a trouvé chaussure à son pied, tant mieux, c'était, enfin je suppose qu'elle l'est toujours, c'était une chic fille, gentille en tout cas. J'espère juste que son jules ne lui brisera pas le coeur. Tu sais si on connait son fiancé où si elle l'a rencontré après nos années communes ? Enfin bon, c'est pas bien important, on devrait parler de choses plus positives, non ? Le passé est le passé, il faut regarder vers le futur et être optimiste ! "

    Non, parce que je me souviens que pour Al', le passé n'avait pas été forcément rose mais en même temps c'est elle qui avait aborder le sujet, sans doute pour ne pas penser aux deux loustics qui étaient derrière nous. D'ailleurs le métro s'arrêta à une station, ils en descendirent tout les deux, tout en continuant de parler vivement.

    " Bon, au moins, ils sont descendus, on aura plus à les entendre, ça ferra du bien. "

    Je lui faisais un grand sourire, la prenant par l'épaule. Allez, pensons à la soirée que nous allons vivre, un petit film, et peut être une séance photo, ça sera cool !
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MessageSujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé]   La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] - Page 2 EmptyMar 24 Juil - 14:29

[HJ: Désolée pour le retard astronomique]

Des jumeaux ? Makayla, à quoi pensais-tu seulement ? Sa remarque eut le don de me décrisper les traits et elle alla même jusqu’à hisser un sourire sur mes lèvres. Franchement nous imaginait-elle vraiment avec chacune le même gars – du moins en apparence ? En fait, j’ignorais les goûts de la photographe en matière d’hommes et je ne sais pas pourquoi mais je doutais que nous partagions les mêmes standards sur ce point. Puis quel drôle de pensée vraiment, ça ne m’aurait jamais effleuré l’esprit ! Imaginez qu’on ne sache plus lequel des deux nous appartient ? Non mais il n’y avait que mon amie pour sortir des idées aussi farfelues de son esprit ! Au moins, elle avait détendu un peu cette atmosphère bien trop lourde. Je ne voyais pas trop quoi répondre à cette réplique pour tout dire bien qu’elle m’amusait au plus haut point. De toute façon, la photographe avait déjà rebondi sur mes anecdotes et notre conversation se vit alors emprunte d’une normalité tant désirée pour ma part. Le passé avait beau rouvrir certaines de mes plaies, en discuter dans ce cadre et sur ce thème ramener un semblant de sécurité. Cette époque, bien que peu glorieuse pour moi, n’abritait pas des mythes qui cherchait à vous dévorer. En y réfléchissant bien, l’ignorance aurait mieux valu, même si je préfère une vérité douloureuse. Sûrement que sans ça, ma famille… Oh non, je recommençais encore. Je ne voulais plus déprimer, je m’y refusais. Revenons-en à Peggy, tiens. D’un sourire un peu plus tiré que le précédent, je refis face à mon amie tout en rassemblant un peu de pensées sur l’instant présent.

« Apparemment, Peggy ignore elle-même qui est le père. Joanna m’a dit qu’elle n’en avait rien à faire et qu’elle comptait l’élever seule. Heureusement, ses parents sont assez raisonnés et ils comptent l’aider. Et non, elle n’a jamais été une sainte en effet. »

Bien fait pour elle ? Je ne sais pas si j’irais jusque-là… En fait si, je voulais aller jusque-là mais je ne l’avouerais pas. Elle avait couru dans les draps de n’importe quel gars durant plusieurs années et ça ne m’étonnais pas qu’elle finisse ainsi. Pauvre enfant, je n’avais que ça à dire. Il fallait prier pour que ses grands-parents soient très présents. Ou que sa mère change d’attitude et de personnalité. Mais je ne compterais pas trop là –dessus. Je devenais une peste, non ? Si vous saviez tout ce qu’elle m’avait fait voir cette Peggy… Enfin, passons à Joanna, au moins elle ne m’avait pas laissé un souvenir aussi cuisant. Elle était plutôt du genre à suivre mais pas à agir. Je n’avais pas autant d’animosités à son sujet mais je ne la portais pas non plus vraiment dans mon cœur. Il y a des rancœurs qui vous restent toujours en travers de la gorge et elle en faisait très certainement partie. Aussi le « chic fille » de Makayla, je ne le relevais même pas. Nous n’avions pas eu les mêmes rapports avec les gens. Elle n’avait jamais été un bouc émissaire, elle était même tellement sympathique que la plupart l’adorait.

« Je ne pense pas le connaître, elle était avec lui quand je l’ai vu. Il ne me dit rien en tout cas. C’est un type du genre costaud, blond, yeux verts. Il avait l’air plutôt taciturne maintenant je ne les ai pas vu longtemps et je ne leur ai pas trop parlé. »

Dès que Joanna avait demandé des nouvelles de ma famille, j’avais coupé court à la conversation. Elle ignorait pour leur mort et je ne voulais pas qu’elle le sache de toute manière. L’endroit ne se prêtait pas pour ce genre de conversation en plus. J’avais donc éludé la question et était retournée au comptoir prétextant que j’avais du boulot.

« Mais tu as raison, on a assez remué le passé ! Alors tu as de nouveaux projets ? Un autre voyage planifié ? »

Alors que nous décidions de réellement bannir toute ambiance morose du paysage, la fille hystérique et son frangin quittèrent notre wagon. Timing parfait, je n’aurais pu rêver mieux. Néanmoins, je ne pus m’empêcher de les regarder évoluer sur le quai de l’autre côté de la vitre. Le type galérait vraiment à l’emmener, il lui brisait presque le bras pour la traîner. Elle hurlait toujours et tentait de le griffer. La nuit allait être longue pour lui, je lui offrais un regard compatissant tout en priant mentalement pour qu’il puisse s’en sortir.

« C’est sûr qu’un peu de calme ne peut pas faire de tort, ils me donnaient presque la migraine ! »

Le métro repartit de plus belle, effaçant de mon horizon la gamine et son frère. Je pourrais peut être enfin passé à autre chose maintenant. Je ne me sentais pas soulagée pour autant mais ça viendrait, quand nous serions à l’abri.
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MessageSujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé]   La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] - Page 2 EmptyMar 31 Juil - 17:39

    Le métro avançait, nous devions sortir d'ici 2 arrêts me semble-t-il si je ne me trompais pas. Il m'était déjà arrivé de sortir trop tôt ou tard, mais là si nous faisions l'erreur, il faudrait continuer à pied, ce qui ne me dérangeait pas, mais ça ne rassurerait pas du tout la rouquine à mes côtés. Elle était plus froussarde que moi, quoique, ça dépendait des moments. Enfin bon, là n'était pas la question. Nous parlions donc de connaissances que nous avions du passé. Elle avait revue un peu de monde dernièrement, rien de grandiose. Peggy voulait donc élever son enfant sans connaître le père, c'était bien triste, mais bon que voulez-vous, c'est ça quand on ne se protège pas et qu'on fait des parties de jambes en l'air avec plusieurs jeunes hommes. Apparemment ces parents seraient assez présents pour l'aider à l'élever. J'ai envie de dire, heureusement pour le gamin, sinon, ce serait difficile pour elle et encore plus pour lui. La vie est bien dure parfois, même pour des personnes qui l'ont bien cherchée comme elle. Si elle menait une vie plus sobre, ceci ne serait pas arrivé, mais la réalité était bien différente pour elle. Alaina ne l'avouerait pas, mais elle devait bien penser la même chose que moi à ce niveau. On l'a sans doute prévenue, mais malheureusement elle n'a jamais écouté n'en faisant qu'à sa tête, et ça donne une jeune mère célibataire avec un enfant sur les bras. Cela m'étonne presque que ça ne lui soit pas arrivé plus tôt d'ailleurs, mais bon, dans ce cas, mieux vaut tard que jamais, si l'on peut dire. Le petit ami de Joanna semblait être quelconque, donc je ne m'attarderait pas plus sur leur cas. Je ne m'attarderais pas plus sur notre passé commun, un passé qui pour moi était signe de bonnes années, mais pas forcément pour Alaina malheureusement. Si je faisais partie des populaires, si l'on peut dire, elle était plutôt dans les impopulaires. Je ne ressassais que très rarement le passé, j'allais toujours de l'avant dans ce monde qui part complètement en vrille. Enfin, je vous dis ça, mais mon futur n'est peut être pas aussi rose que je le voudrais. Une pointe de pessimisme, mais je n'en sais trop rien au final. Alaina me demanda alors si j'avais de nouveaux projets, de nouveaux voyages de prévus. Il n'y avait rien de grandiose dans mon agenda pour le moment, le seul grand évènement futur à couvrir ressemblait aux Jeux Olympiques de Londres en 2012, autrement dit dans une éternité.

    " Et bien écoute, il n'y a rien de grandiose de prévu pour le moment. Je continue mon petit boulot comme je l'entends ou presque. Pas de voyages longues distances de prévus dans les deux prochains mois. Mais tu sais, il suffit qu'il se passe quelques choses dans le monde pour que je parte dans la journée. "

    Enfin, en général, ils envoyaient d'autres personnes que moi pour ce genre d'évènements internationaux; mais je ne désespérais pas. Il y a tant de pays que je voudrais revoir, que j'ai vu, il y a plus de 3 ans et où je n'ai jamais remis les pieds. Le métro s'arrêtait pour laisser partir les jeunes gens. Tant mieux, c'était une bonne chose de faite, non ? Alaina était d'accord avec moi.

    " Bon, normalement, il faudra descendre au prochain arrêt, pour être à environ 500 mètres de mon appartement. Si on s'arrête au suivant, on sera un peu plus loin. On est bientôt arrivé, on va pouvoir se poser en sécurité ! "

    Oui, parce que c'est bien de cela qu'on parlait ce soir, de sécurité après avoir été limite pris en otage par des pseudos personnes buvant du sang. Je ne sais pas quel arrêt, elle voudrait prendre, mais le suivant me semblait être le plus approprié, quoique la distance entre les deux étaient presque la même mais le suivant avait une distance plus restreinte par rapport à mon appartement.
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MessageSujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé]   La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] - Page 2 EmptyDim 5 Aoû - 23:27

Des projets plein la tête, voilà comment j’imaginais Makayla d’ordinaire. Même s’il n’y avait rien dans l’immédiat, elle avait toujours un coup ou deux d’avance. Plutôt impressionnant sa façon de s’organiser et de planifier, d’éternellement être en mouvement, en activités. Enfin sur ce dernier point, je faisais plutôt fort aussi depuis quelques temps. Je souris en guise de réponse à son monologue puis reportait mon attention sur les autres passagers du métro alors qu’elle me donnait ses indications concernant notre trajet. Bien, j’avais hâte de quitter les lieux publics. Au moins, entre ses quatre murs, nous serions en sécurité – provisoirement certes. A cette pensée, je me demandais si mon amie avait déjà amené des vampires à son appartement, les avait autorisé à pénétrer. L’idée qu’elle ait brisé sa seule protection sans en prendre conscience me glaça le sang puis un second songe pire que le premier me terrifia encore plus. Si elle avait ramené une de ces abominations chez elle en pleine nuit, il y avait forcément une histoire de sexe là-dessous. Je blêmis en réalisant cela et coula un regard extrêmement prudent vers mon amie. Serait-elle capable de coucher avec un buveur de sang ? Evidemment. Elle ne croyait pas en leur existence. Mes yeux traquèrent sa nuque à la recherche de morsure ayant cicatrisées – je doutais en trouver pour la simple et bonne raison que leur présence aurait dû attester de cette réalité dans l’esprit de la photographe. Quoique… Bon, de toute manière, je ne voyais rien d’anormal sur son épiderme visible mais je savais que ces horribles démons pouvaient très bien mordre ailleurs que dans la nuque. J’avais lu qu’ils adoraient également mordre des endroits pour le moins insolites comme les cuisses. Mon inspection se termina sur cette révélation car évidemment, je n’allais pas lui demander d’ôter ses fringues pas ici, ni ailleurs de toute façon. Ma parano devenait disproportionnée, je crois. Et je ne me sentais pas prête à oser lui poser une telle question. Sa vie sexuelle ne me regardait pas. Puis tout ce sujet nous aurait valu une seconde dispute. Autant l’éviter. Je cherchais à masquer mon trouble en baissant la tête, prétextant chercher quelque chose dans mon sac. J’optais pour mon baume à lèvres à la fraise afin de simuler cette comédie et m’en passait sur les lèvres. Le bon arrêt se présenta de lui-même alors. Nous nous levâmes aussitôt et nous extirpèrent du wagon. L’air frais me vivifia quelque peu et je lui en fus reconnaissante désormais.

« Ca fait des lustres que je ne suis pas venue dans ce quartier. Rien ne semble avoir changé. »

Nous marchions très rapidement jusqu’à son immeuble, j’avoue que j’en étais principalement responsable. J’effectuais de grandes enjambées dans ce dessein. Aussi, nous fûmes vite arrivées à destination. Une fois dans son appart’, j’ôtais ma veste et la posais délicatement sur le divan tout en envoyant mon sac paître près d’un meuble. Mes yeux parcourraient déjà frénétiquement son humble demeure, à la recherche de tous ses petits détails que je connaissais et qui me réconfortaient. Comme toujours, je restais admirative devant ses clichés et je finis par m’asseoir après avoir fait un petit tour rapide des cadres postées sur ses cloisons. Notre petite soirée allait enfin pouvoir débuter, Dieu merci. Je retirais mes chaussures à la suite, dénouant mes lacets lentement pour ensuite replier mes jambes sous moi avant de placer mes yeux sur Mak’. Je lui offris le rictus le plus sincère de la nuit.

« Bien c’est quoi le programme ? Tu as un film à proposer ? Je peux t’aider pour les boissons ? »

J’étais tout à coup très emballée et remplie d’énergie. Nous étions à des lieux des vampires et de tous les ennuis qui en découlaient. Pour l’heure, ça serait uniquement, elle, moi et la télé. J’appréciais drôlement les choses simples, les petits bonheurs faciles. De la normalité et de la sûreté, cela suffisait à mon équilibre. Mais évidemment, tout ne pouvait être aussi aisé. Je cessais de m’en faire et ne m’étalez plus sur ce thème. Nous allions nous détendre et oublier un peu ce Monde de fous dans lequel des envoyés des enfers évoluaient avec l’accord général de la population. Laissez-moi un peu de temps et je parviendrais à bannir définitivement ces horreurs de mon crâne. Un peu de popcorn aidera sûrement.
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MessageSujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé]   La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] - Page 2 EmptySam 11 Aoû - 15:30

    Nous arrivions à destination. Je serais bien restée un peu plus personnellement dans ce bar, mais bon, je n'allais pas ressassé cela toute la soirée. Cela ne valait rien quoiqu'il arrive. Nous avions parler déjà de façon vive tout à l'heure, je n'avais pas envie de recommencer, surtout pour Al' qui semblait vivre une soirée comme on aimerait en connaître le moins possible. Nous sortions donc du métro pour arriver à proximité de mon appartement. Elle me révéla alors que cela faisait des lustres qu'elle n'était pas venue ici, et que rien n'avait changé. Il faut dire que je vivais dans un quartier assez calme de la ville. Mais quand il y avait du changement, j'avais tendance à ne pas m'en rendre compte. Alaina marchait d'un pas très rapide comme pour être tout de suite en sécurité dans mon appartement, je la suivais donc sans réfléchir plus que cela, j'aimais marché d'un bon pas, je le faisais souvent quand je devais me rendre dans un endroit de la ville. Cela prenait souvent du temps mais je prévoyais toujours un peu de marge. Bref, nous étions à présent dans mon appartement, je disais à mon amie de se mettre à l'aise, que nous allions regarder un film. Elle me demanda alors si j'avais un film à proposer. Je n'en avais pas spécialement en tête mais jetant un regard sur ma vidéothèque, je sortais un DVD sur un film de super héros et j'en ressortais The Dark Knight : Le chevalier noir, le 2ème volet de la trilogie de Christopher Nolan que j'avais simplement adoré. Le film était un peu long, 2h et quelques mais bon, nous passerions un bon moment. Pour les boissons, je sortais un peu d'alcool, de la bière principalement, ainsi que de l'eau, du sirop et du jus de fruits. Je sortais également un paquet de pop corn que je faisais exploser au micro-onde, enfin façon de parler.

    " Voilà, j'espère que le choix du film te conviendra et que le pop corn ainsi que les boissons te plaisent. "

    Je lançais donc le dvd pour une petite soirée tranquille. Il y avait des chances pour que je m'endorme d'ailleurs devant le visionnage, j'étais assez fatiguée de ma journée, il fallait bien se l'avouer. Je me mettais donc épaule contre épaule avec Alaina et après une petite demi-heure, je m'assoupissais sur son épaule, ma tête tombant dessus délicatement comme si elle avait à faire à un coussin moelleux.


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MessageSujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé]   La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] - Page 2 Empty

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